Innovant, axé sur les données, toujours à la recherche d’améliorations pour son élevage : Bart Janssen est un aviculteur moderne pur jus. Il s’est donc aussi largement plongé dans l’univers de la gestion de l’eau d’abreuvement.
Bart Janssen est la deuxième génération de l’exploitation familiale, dans la province néerlandaise de Drenthe. Après avoir pris le relais de ses parents à l’âge de 21 ans, il a fait le choix réfléchi d’un changement d’échelle. Aujourd’hui, ses 13 poulaillers abritent 500 000 poulets de chair. Ceux-ci sont acheminés dans les grandes chaînes de supermarchés dans toute l’Europe occidentale par le transformateur de poulets 2 Sisters Storteboom.
Afin de surveiller correctement les poulets de chair, Janssen Poultry Farming est entièrement automatisé : « Les 13 poulaillers sont équipés d’un ordinateur de climatisation et d’alimentation. Je le pilote depuis mon bureau ou depuis mon téléphone. J’ai toujours un aperçu de toutes les données pertinentes sur les bâtiments d’élevage et je reçois une alerte via un système d’alarme en cas d’écart. »
En outre, une société spécialisée surveille en ligne depuis l’Angleterre les données générées par tous les bâtiments, et ce 24h/24 et 7j/7, selon un cycle répété de 90 minutes : « Les écarts de consommation d’eau en particulier sont un indicateur essentiel de tout problème dans le poulailler. »
L’aviculteur de Pays-Bas a donc étudié de manière intensive la gestion de l’eau d’abreuvement. Une grande partie de ses poulaillers sont désormais équipés de systèmes d’abreuvement Impex, avec lesquels il contrôle de manière optimale l’approvisionnement en eau. « Chaque poussin reçoit chaque jour exactement la quantité d’eau dont il a besoin à ce stade de sa croissance. Cela a un effet positif sur le bien-être animal et le rendement. » Le choix des systèmes Impex n’était pas évident. Dans ses bâtiments, Janssen a testé de nombreux systèmes et des pipettes de plusieurs fabricants. Impex est sorti vainqueur de ces essais pratiques. « Avec les pipettes à faible débit d’Impex, vous pouvez toujours piloter très précisément l’apport, même en cas de faible pression d’eau. Cela permet d’influencer le plus la consommation d’eau, et de diminuer fortement les déversements. »
« Ce dernier point est très important aux Pays-Bas de nos jours », dit Janssen. « Les règles ont été considérablement renforcées. Les poulaillers doivent être vraiment secs, et toutes les lésions du pied sont désormais comptabilisées. S’il y en a trop, cela peut entraîner des amendes ou une obligation de diminuer la densité de poulets au mètre carré. Il y a quelques années, dans deux bâtiments, nous avions un sol relativement humide à la fin du cycle de croissance, alors que les autres paramètres – la nourriture, la litière, la ventilation et l’eau – étaient bien contrôlés. Lorsque nous avons installé les pipettes à faible débit d’Impex, la litière est restée sèche. Cela a permis de réduire de 90% le nombre de lésions du pied. Nous maîtrisons désormais aussi nos émissions d’ammoniac. »
Mais l’aviculteur de Pays-Bas ne se repose pas sur ses lauriers. En moyenne, il apporte une extension ou un changement tous les trois ans, et le prochain changement est selon lui passionnant. « Le poulet est un produit populaire avec un prix de revient et une empreinte environnementale relativement bas, mais l’évolution des préférences des consommateurs et l’influence des détaillants entraînent un déplacement de la demande. Aux Pays-Bas, le poulet ordinaire disparaîtra dans les cinq prochaines années. C’est pourquoi je me concentre désormais sur le passage à une production moins intensive, conformément aux exigences du label de qualité Beter Leven (1 étoile). »
Cette transition affectera à terme également la gestion de l’eau d’abreuvement dans ses poulaillers. Même si dans ce domaine, les travaux ne sont jamais finis, comme le sait bien Janssen. « Il faut rester vigilant en permanence. Pour cela, nous surveillons les données, observons en permanence et travaillons avec Impex, qui est notre partenaire technologique dans le domaine de la gestion de l’abreuvement.
Je suis content d’avoir décidé de passer aux pipettes à faible débit pour toute mon exploitation. En fin de compte, cela donne non seulement une meilleure conversion alimentaire, mais c’est aussi plus pratique. Maintenant que nous travaillons avec les mêmes systèmes d’abreuvement presque partout, les bâtiments d’élevage sont plus faciles à gérer. »